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ArcelorMittal, un ancrage historique en Moselle

Chaque mois, Moselle Attractivité vous propose une rencontre avec un acteur phare de l’économie, qui innove, investit, entreprend et réussit sans limite en Moselle. Exemple avec Anthony Grosset, directeur du site ArcelorMittal d’Uckange.

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Uckange : le totem de la découpe d'acier

Le groupe ArcelorMittal a choisi le site d’Uckange en Moselle comme totem de la découpe d’acier high tech. Sept millions d’euros ont été investis dans une seule et nouvelle ligne de production entièrement automatisée qui combine trois process en un. De quoi voir l’avenir en rose métal avec des emplois et satisfaire des clients de plus en plus prestigieux.

Anthony Grosset dirige l’usine Arcelor Mittal d’Uckange, un site qui existe depuis 21 ans. Ici, on ne fabrique pas d’acier mais ce dernier, fourni par le groupe, est découpé sur place, pour fabriquer des pièces automobiles, principalement pour Audi et PSA Il revient sur les différentes phases du développement de l’activité, non sans fierté :

« Avant, on transformait des pièces d’acier traditionnel. Depuis trois ans, nous sommes entrés dans une seconde phase avec plus de 15 millions d’euros investis dans de nouveaux process pour pouvoir transformer ici l’acier Usibor® à très haute résistance ». La rolls de l’acier en quelque sorte, avec des machines capables de découpes très pointues et un personnel formé à utiliser ces nouvelles technologies. Depuis 2015, l’usine a embauché environ 20 personnes en CDI, et lorsque cela a été nécessaire, du personnel en intérim. Une usine qui génère des embauches en Moselle, à l’heure où beaucoup cessent leur activité, c’est un vrai facteur d’attractivité.

Des femmes et des robots

« Nous avons acté un nouvel investissement de 7 millions d’euros qui nous permettra dés 2019 de lancer une nouvelle ligne à haute productivité, entièrement automatisée cette fois. » Celle-ci sera capable d’assurer les tâches d’ablation, de soudage et d’ajout de matière, trois procédés complexes en une seule ligne.

Si le patron de l’usine affirme ne pas prévoir d’embauches supplémentaires, le fonctionnement de la nouvelle ligne implique de former le personnel sur de nouvelles compétences comme la robotique et les systèmes de contrôle. « Les perspectives de développe ment restent fortes. Pour la première fois dans ce process, les nouvelles technologies seront développées en France et non en Belgique». Modèle jusqu’au bout, le site emploie du personnel mixte, de l’atelier au comité de direction, dont une allemande et un chinois, séduits par la performance de ce nouvel outil. Grâce à cet investissement, l’usine d’Uckange va entrer dans une troisième phase de croissance en se hissant au niveau d’exigence de clients comme Mercedes, BMW ou encore Ford. Made in Moselle.

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